Face au dragon, parole d’éditeur !
Des propres mots d’Isabelle Bauthian, son autrice, Face au dragon est le roman qu’elle aurait aimé lire adolescente.
De fait, une héroïne aussi remarquable que Poly ne peut qu’inspirer ses lecteurs les plus jeunes à aller vers plus de tolérance et de compréhension de l’autre, à faire preuve d’ingéniosité et à toujours remettre en question ses certitudes.
Pour autant, en tant qu’éditeur ayant passé le cap de l’adolescence depuis quelques années, je crois pouvoir affirmer que si ce roman est aussi touchant, c’est qu’il s’adresse avant toute chose à l’adulte que nous aimerions être, quel que soit notre âge.
Les émotions et les questionnements qui traversent les occupants de l’île où se déroule l’intrigue de Face au dragon sont universels et prennent leur source dans l’envie profonde que nous avons d’être capables de plus de bienveillance. C’est cette quête qui anime les habitants de l’île et leur permet d’aller de l’avant, c’est aussi cette quête qui séduit le lecteur et l’amène à trouver en lui un peu de Poly, de Ménine, de Nigel, de Simon ou d’Olri.
L’éditeur que je suis ne pourrait pas rêver d’un texte qui illustre mieux l’idée derrière Projets Sillex : aller vers une situation meilleure, un pas après l’autre, en prenant en compte les sentiments de chacun et en s’assurant de ne laisser personne derrière.
Si Face au dragon est le roman qu’Isabelle Bauthian aurait aimé lire adolescente, il est aussi celui qui me donne le sentiment d’avoir grandi en tant qu’adulte, et pour ça, il mérite toute sa place dans vos bibliothèques, aucun doute là-dessus.
Le pitch ? Polyxène est une jeune fille qui arrive très vite aux bonnes conclusions. Pourtant, confrontée à une île qui défie la science, entourée d’aventuriers qui prétendent appartenir à des époques différentes, il lui faudra toute la capacité d’abstraction dont elle est capable. Surtout quand le seul moyen de quitter sa prison est a priori de tuer un dragon et que sa seule arme est son intelligence…