-
Et si vous nous envoyiez vos manuscrits ?
Notre ligne éditoriale Nous publions tous les genres de l’imaginaire : science-fiction, fantasy et fantastique. Nous aimons les histoires qui portent une réflexion, un message, celles qui nous poussent à explorer le monde qui nous entoure autant que notre propre intériorité. Nous ne recherchons que des one-shots actuellement. Nos valeurs Nous sommes une maison d’édition éthique et indépendante. Nous militons pour une meilleure rémunération des auteurices et leur respect en tant que professionnel·le·s. En quelques mots : inclusivité, bienveillance critique et amélioration du milieu littéraire. Votre manuscrit En terme de présentation, nous ne sommes pas trop rigides. Veillez cependant à aérer votre texte, choisir une taille de police et une…
-
Démarche ou crève, le premier appel à textes de fantasy administrative !
Alors que la campagne des Portes de l’Envers se poursuit, il est l’heure de révéler notre nouvel appel à textes ! Alors, préparez vos plumes, sortez vos CERFA, c’est l’heure de Démarche ou crève ! 1/ Thème Vous êtes-vous déjà demandé quelles étaient les instances compétentes pour résoudre les litiges entre elfes et gobelins ? Quel droit trouvait à s’appliquer dans les Mers Infinies de l’Outremonde ? Si les formalités pour devenir aventurier n’étaient pas, finalement, une forme d’aventure à elles seules ? Bienvenue dans Démarche ou crève, un appel à textes où la fantasy la plus pure côtoie l’administration la plus terrible. Vous intéresserez-vous aux contrats démoniques ? Créerez-vous…
-
Quatre faucheuses, par Isabelle Bauthian – Extrait
[Découvrez ci-dessous les premières lignes de Quatre faucheuses, une épopée signée Isabelle Bauthian, qui rend hommage à l’œuvre d’Alexandre Dumas tout en démontrant une nouvelle fois la grande intelligence de sa plume. Quelques changements pourront encore avoir lieu sur la forme, mais on s’est dit que ce serait dommage de vous en priver. On se donne rendez-vous très vite pour la suite ! (sur ce lien !)] Dignement avachi sur sa chaise, les boucles savamment décoiffées et l’improbable chapeau à plume abandonné au coin de la table, le Duc occupait la taverne tel un acteur une scène. D’Artagnan le détesta immédiatement. Il prit sur lui avec plus de difficultés qu’il…
-
Protégé : Est-ce que lire beaucoup, c’est lire trop ?
Il n’y a pas d’extrait, car cette publication est protégée.
-
On topographie l’Isekai à la française (enfin, on essaie) !
Remontons dans le passé, si vous le voulez bien. On est en octobre 2018, et les premiers chapitres de SSS-Class Suicide Hunter viennent de paraître (fichtre, j’avais du temps à l’époque…). Bien que pas directement rattachable au genre de l’Isekai, le scénario en suit cependant une des lignes directrices : la mort du personnage (réelle ou métaphorique) mène à de nouveaux choix de vie et une forme d’ascension (là encore, qui peut être sociale, physique, voire socialement physique). Je lis ça, et je me dis que, tout de même, il y a comme une étrange obsession du webtoon coréen pour les histoires de réincarnation et de remise à zéro. Un peu…
-
« C’est un demi-cadratin, ça, non ? », ou comment se passe l’examen d’un texte chez Sillex.
(OK, c’est un titre qui surfe sur le cadratin-gate, mais on m’a forcé) Lorsqu’on envoie son manuscrit (ou sa nouvelle) à un éditeur, on ressent parfois ce qu’un voyageur peut ressentir en laissant son bagage disparaître sur le tapis roulant : un sentiment confus que tout est normal combiné à l’inquiétude irrationnelle de ne pas trop savoir ce qui se passe derrière. Et quand on ne sait pas, souvent, on s’invente des petits rituels (les chaussettes sur les côtés pour éviter que la valise soit déséquilibrée, une double étiquette « au cas où », etc.) au taux de réussite assez aléatoire. En réalité, si on avait accès à l’arrière-boutique, on verrait facilement…
-
Quelques conseils pour répondre à un appel à nouvelles !
Bonjour à toutes et tous ! Je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui pour partager avec vous quelques conseils en lien avec les appels à texte ! (en particulier les nôtres, mais pas que). Parce que si vos retours sur les AT Féro(ce)cités (qui est encore en cours de financement, foncez-y !) et Isekai nous ont appris une chose, c’est que savoir par quel bout prendre l’exercice, ce n’est pas toujours évident ! C’est parti, donc ! 1 – Lisez l’appel à textes en entier. Mon premier conseil paraît évident, mais il est fondamental : il faut lire le texte d’accompagnement de l’AT. Même si le sujet vous paraît suffisamment éclairant, même si vous avez…
-
5 questions que vous pourriez vous poser autour de notre appel à textes Isekai.
C’est donc officiellement le lancement de ce blog, et je n’aurais pas pu imaginer meilleur article pour débuter que celui-ci, qui accompagne ce nouvel appel à textes autour du thème de l’Isekai ! Pour rappel, en voici le texte : 1/ Thème « Sur l’eau calme voguant sans trêve… Dans l’éclat du jour qui s’achève… Qu’est notre vie, sinon un rêve ? » Réincarnés, transportés ou même invoqués dans un autre monde, les personnages de vos nouvelles, eux, ne rêvent pas : les voilà dans un ailleurs qu’ils ne connaissent pas. Savaient-ils qu’ils s’y rendraient ou y sont-ils apparus malgré eux ? Y seront-ils entourés de merveilles ou pourchassés sans relâche ?…
-
Edition, révolution et Bisounours.
Ceci n’est pas une intro. « Entre les conclusions du rapport Racine, la tribune récente d’Audrey Alwett et Christophe Arleston, et les soubresauts provoqués par l’interview de Vincent Montagne dans les Echos, les éditeurs n’ont pas bonne presse ces derniers jours. Pourtant, derrière ce même terme, se trouvent des structures qui n’ont de commun que le métier (et encore). Qui pourrait prétendre aujourd’hui qu’une maison d’édition comme Gallimard dispose des mêmes responsabilités et des mêmes pouvoirs qu’une autre de taille bien plus modeste ? » C’est probablement comme ça qu’un petit éditeur devrait débuter une tribune. Ce serait le plus confortable, le plus raisonnable et le plus audible (parce qu’on écoute plus les…
-
Madharva, parole d’éditeur !
Choisir d’écrire un roman cyberpunk n’est pas un choix neutre. Comme la science-fiction dans son ensemble, le genre questionne notre rapport au futur et aux rapports humains désincarnés. Mais ce qui le distingue véritablement en tant que sous-genre, ce sont l’hébétement technologique et l’emballement capitaliste. Avec Madharva, Mathieu Rivero en fait autre chose. D’abord, parce qu’il fait de l’Art un pivot de son action, comme une grande constante qui nous lierait à l’humanité décrite dans ses pages. Ensuite, parce qu’il réfute le futur méga-corporatiste, fait de sociétés multinationales qui contrôlent tout et tout le monde. Enfin, parce qu’il rattache au transhumanisme, et à la cybernétique des corps, une éthique plus…